La préparation pour une session au black bass
La préparation d’une session de pêche est souvent la clé de la réussite. Aujourd’hui, j’aimerais partager avec vous ma manière de préparer une sortie dédiée au black bass. Ce sera l’occasion de faire un tour d’horizon de mes boîtes à leurres, du petit matériel et de mon sac de transport. Le contexte est simple : je vais pêcher dans un étang avec une forte concentration de black bass, mais un lieu que je ne connais pas encore. Il est donc essentiel de prévoir un panel complet de matériel pour trouver le bon pattern. Les conditions sont idéales : du soleil et quasiment pas de vent, et ce sera une pêche du bord.
Sélection des leurres
Pour cette session, je fais une sélection large de leurres afin de m’adapter aux différentes contraintes du spot. Voici ce que j’emporte avec moi :
- Leurres de surface : Debu Nyoro, PL 135, Slamdog
- Leurres durs : SM-85, Mononofu, Glide Fluke
- Leurres souples : Crazy Flapper, Noisy Flapper, Salty Core Tube
- Sans oublier le Iga Chatter !
Pour bien couvrir toutes les options, j’utilise trois cannes de la gamme des Snipe :
- Zenaq Snipe 86X
- Zenaq Snipe 76X
- Zenaq Snipe 78X
Organisation des boîtes
J’organise mes leurres dans deux boîtes distinctes : une pour les leurres souples et une pour les leurres durs. Pour cela, j’ai opté pour la boîte Super Club Part de chez Ring Star, qui offre un compartimentage flexible et idéal. Cette boîte permet de moduler l’agencement des compartiments, un véritable atout pour s’adapter aux différentes tailles de leurres que j’utilise
Outillage
Le choix du petit outillage est souvent négligé, mais il est pourtant essentiel. Qui ne s’est jamais retrouvé en difficulté au moment de décrocher un poisson sans avoir une pince à portée de main ? C’est pourquoi une bonne préparation est indispensable.
- Agrafes : J’emporte les Otoku Snap de chez Major Craft, tailles 1 et 3, qui s’adaptent parfaitement aux différents leurres.
- Hameçons texans : Les Vanfook Worm 35B et Varivas Offset Master, qui possèdent un excellent piquant, en tailles 3/0 à 5/0.
- Fluorocarbone : J’utilise le Shock Leader Fluoro de chez Varivas, en 16 lbs (34/100) et 25 lbs (44/100) pour éviter les casses dans les zones encombrées. Le 25 lbs est réservé aux gros leurres.
- Pince : La Carbon Steel Long Nose 8.5 pouces pour décrocher les hameçons en toute sécurité, ainsi que la Micro Tip Stainless Plier 4.7 pouces, qui combine pince à anneau brisé et ciseaux, un outil 2-en-1 bien pratique.
- Super-glue : Un tube de Super Glue 3 en gel, à mon avis la meilleure colle pour réparer rapidement les leurres souples.
Et bien sûr, je n’oublie pas d’emporter une serviette pour essuyer mes mains, parce qu’avec un peu de chance, elles seront couvertes de mucus de poisson !
Trousse de premiers secours
Une petite trousse de premiers secours est toujours utile, même si elle ne sert pas à chaque sortie. J’y mets du sérum physiologique, des pansements, de la Bétadine, des compresses et quelques médicaments. Vous serez content de l’avoir le jour où vous en aurez besoin !
Le sac de transport
Pour transporter tout ce matériel, j’ai choisi le Stream Trail Mero-1, un sac à bandoulière pratique pour se déplacer facilement. Ce que j’apprécie particulièrement, c’est le filet extérieur qui me permet de ranger mon petit matériel sans difficulté. De plus, ce sac est étanche et lavable, un véritable atout pour les pêches en milieu humide.
Pour réussir votre session de pêche au black bass, voici les points clés à retenir :
- Une organisation rigoureuse avec une boîte dédiée aux leurres durs et une autre aux souples. Cela facilite les prises de décisions et permet une vision claire de votre assortiment.
- Ne rien oublier dans le petit matériel. Prévoir tout ce qui peut être utile pour ne pas se retrouver en difficulté une fois sur le terrain.
- Un sac adapté à votre session et à votre spot pour transporter votre matériel de manière pratique et efficace.
Enfin, n’oubliez pas que la préparation ne doit pas se faire à la dernière minute. Une organisation rigoureuse est souvent ce qui fera la différence une fois au bord de l’eau !